Tumba veut révolutionner la musique togolaise

La musique Togolaise regorge de talents et de projets innovants. Malgré de tels atouts, elle peine à décoller et à mettre en valeur les artistes. Nous recevons en ce jour le fondateur de Tumba.

Fondateur de Tumba : label de la musique togolaise

Mabooz : fondateur du Label Tumba

Présentez-vous svp
Je me nomme TETTEH ASSIAKOLEY Adjé Maxwell alias Mabooz. Je suis entrepreneur culturel et pour plus de précisions j’évolue dans le domaine de management artistique et promotion des oeuvres musicales. Je viens tout fraîchement de fonder mon label dénommé Tumba à travers lequel j’initie le concept “Tumba d’Or” qui change d’appellation selon chaque pays(Par exemple au Togo, il s’appelle “228 Disque d’Or”).

Décrivez-nous le projet Tumba 
Le concept est né pour permettre d’étendre un marché légal et commun du disque sur tout le continent africain avec pour advisory board, tous les acteurs culturels. Tumba, une catégorie de tambour, représente pour nous les africains, un instrument de musique purement traditionnelle et ancestral. Pour moi, tout particulièrement, Tumba est un parfait symbole pour identifier la musique d’origine africaine, que ce soit datant d’aujourd’hui ou des siècles passés. Appelez mon label Tumba, c’est respecter mes origines. En plus ça sonne bien (rire). À travers ce label, j’aimerais participer et faire participer tous les africains à la promotion de nos cultures qui sont vraiment très riches.

Tumba

Tumba

 

Nous devons laisser des traces, écrire notre histoire, faire de sorte que notre génération future puisse être fière de nous.

Quels sont les avantages qu’offre Tumba aux artistes togolais ?
Tout d’abord je tiens à rappeler que je suis togolais et que j’y ai grandi et fait mes études. Et naturellement, pour arriver à réaliser mon objectif de faire de Tumba une major de musique en Afrique, je me dois de commencer par ma terre natale; les artistes togolais, grâce au projet “228 Disque d’Or “, vont enfin vivre de leur art. Jusqu’alors, aucun artiste ne vit pas vraiment de son métier d’artiste au Togo. Installer un marché du disque pouvant couvrir un territoire de 4 millions de consommateurs potentiels, c’est déjà un bon début pour l’installation d’une industrie de showbiz qui, malheureusement n’existe pas au Togo. Tumba n’a pas que ce projet; ce dernier n’est que le début d’une longue aventure. Le label Tumba n’est là avec rien que des solutions.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans la mise en place de Tumba ?
Personne n’y croyait jusqu’au moment où j’en ai parlé à un ami, artiste poids lourd de la musique togolaise avec qui je travaille pour la promotion de ses oeuvres; il s’appelle Olibig. Je peux dire qu’il m’a beaucoup aidé moralement. Ma première difficulté avant tout, c’est le manque de moyens financiers, mais je me suis adapté, d’où le lancement d’un manifeste que plein d’acteurs culturels togolais et d’ailleurs ont signé. Ce manifeste fait de chaque signataire, un membre de l’Advisory Board de la culture africaine.

L’objectif est fixé, si le plan A ne marche pas, il existe encore 25 lettres dans l’alphabet français.

Quelles sont les perspectives en vue ?
Perspectives en vues? En résumé, pour que nos artistes puissent vivre de leurs œuvres, il faudra d’abord penser à l’existence d’une major de musique  propre aux africains, qui connaît notre marché et est capable de s’y adapter vraiment. Aujourd’hui, cela commence au Togo, demain il couvrira 54 pays en Afrique ; un marché de plus de 500 millions de consommateurs potentiels. Le major de musique africaine s’appelle Tumba.

Votre mot de fin
Celui qui produit la musique, celui qui la vend et celui qui la consomme parce qu’il l’aime, sont ceux qui écrivent notre histoire.

Pour suivre Tumba et avoir plus d’informations du promoteur:

Facebook : Tumba

Twitter : @tumbazik

Mail : mabooz228@gmail.com