(Photo Google sur 123.rf.com)
Salamalek chers amis,j’ose espérer que vous vous portez à merveille. Je me suis réveillé ce matin et j’ai à mon grand regret constaté que j’ai reçu un message. Je dis “à mon grand regret” parce que le contenu du message m’a interloqué.
C’était une señorita que j’ai rencontrée lors d’une soirée dansante le 1er février 2014. Soyez sans crainte, je ne suis pas un fêtard. Numéro là,elle m’a donné,mais walaiiiiii,j’ai jamais appelé. Pourquoi? Prudence!!!! Cette ivoirienne à la forme moyenne, au pare-choc-avant intéressant et au capot arrière déconcertant mais soft, ne m’a non plus jamais appelé(quoi de plus normal,elle attendait mon appel. Mais en plein février? Qui est fou?). Son Short Message disait ceci: “Bonjour Chéri,ça va? Mais tu ne fais plus signe,pourquoi? J’aimerais te revoir,de préférence cette semaine.J’ai cours de lundi à jeudi,mais le reste de la semaine je suis libre”. Comme par hasard, la doudoumoin était libre le 14 et suite. Bon,”qu’est-ce qu’elle me veut celle-là?”, me suis-je dit, d’autant plus que j’ai eu l’impression qu’elle s’est trompée de destinataire quand je lis “tu ne me fais plus signe”. Je t’ai déjà fait signe moi? tchiiiiip. J’ai laissé l’affaire là et voilà que deux heures après,elle m’écrit ceci: “je me demandais si tu serais tentée de m’accompagner au restaurant chinois du Point E,histoire de passer un peu de temps en ta compagnie”. Hayiiii,elle a faim d’avance ou comment? Moi je vais faire quoi dans affaire de plat chinois?
A Dakar, si tu ne fais pas gweta à ces demoiselles suffisantes, TROP attrayantes, c’est toi garçon qui sera leur argent de poche. J’ai tout simplement répondu: “Sandrine,je comprends parfaitement l’anxiété que cette semaine pourrait susciter en toi.Je comprends aussi ta soudaine envie de vouloir passer du temps avec moi dans un bel resto que,ma foi,je n’ai d’ailleurs jamais visité. Je comprends aussi certainement que tu auras probablement un examen et des devoirs dès la semaine prochaine après le 16 et qu’ainsi tu seras outrageusement occupée, mais je me vois dans l’obligation, non de différer ta demande si mûrement faite,mais de la mettre en suspend afin d’analyser si son application ULTÉRIEURE pourra être faite. Fort malheureusement donc, je suis indisposé et je pense que c’est le genre de demande qu’il faudra mettre en prière pour une meilleure prise en compte dans les jours à venir.”
Cette situation tout aussi matinale que bouleversante et prévisible à quatre(04) jours de la Saint Valentin, m’a fait prendre conscience d’un fait qui ma foi, m’a toujours interpellé.
Demoiselles, je comprends parfaitement votre envie de vous sentir aimées le 14 février, jour mémorable et incontestable de l’Amour. Je ne peux d’ailleurs que convenir à cette toquade qui vous ronge chaque mois de février. Ce que je n’arrive pas à comprendre en fait c’est quoi? Pourquoi sont-ce seulement aux hommes de vous offrir des cadeaux? Pourquoi chères señoritas, vous ne décidez pas spontanément de gaver vos chéris si tendres de cadeaux? Vous ne le ferez qu’à leur anniversaire ou à la fin d’année ou peut-être le jour de la Saint Valentin? Lorsque je parle de cadeaux, ne vous méprenez point, je ne parle pas du tout de ce à quoi vous pensez constamment les filles. Le sexe n’est pas un cadeau que vous faites à vos hommes, ça me paraît plus comme un moyen de consolidation de la relation qui naquît entre vous. L’un comme l’autre en a besoin. De la même manière que votre homme se donne comme obligation de vous combler d’attention via des cadeaux, c’est de cette même manière que vous, chères demoiselles, vous devriez normalement lui témoigner une certaine réciprocité. Vous allez chez votre homme, achetez-lui un parfum par exemple, juste pour lui faire plaisir. Vous me direz que vous lui faites le ménage, les courses, les emplettes et que sais-je encore. C’est bien,je vous l’accorde, mais affaire de mondialisation et d’égalité de sexe là m’oblige à agrandir le cercle de réciprocité dont je fais mention. De la même manière qu’il se doit de vous draguer tous les jours sans retenue aucune comme si c’est la première fois qu’il vous voyait, c’est de cette même manière que vous devriez normalement le séduire tous les jours à travers des présents.
Offrir des cadeaux ne devrait être guère l’apanage des hommes, cette action s’est juste mue en une obligation sans réciprocité de la part des demoiselles, et c’est ce que je ne comprends pas. Cet article ne traduit aucune misogynie de ma part, je suis plutôt “aimant” (qui de mes ex dira le contraire), mais je tenais à toucher un aspect important de toute relation quelle qu’elle soit, afin d’encourager nos chères señoritas à plus d’implication (même si elles en font déjà beaucoup) ou dirais-je, à plus de réciprocité dans certaines actions constructives relationnelles.
Sur ce, je prends congé de vous. Comme je le dis toujours, je ne mens jamais mais c’est la vérité qui se trompe. Mes dires ne sont certainement pas parole d’évangile, mais ils permettront d’évangéliser une personne ou deux.
VERDAD 