Africa Is Calling You

Lancement de l’« Appel à la mobilisation des diasporas #AfricaIsCallingYou »

Africa Is Calling You

Lomé, le 4 décembre 2016 – Welcoming Diasporas (WD) a lancé ce dimanche 3 décembre 2016, l’appel à la mobilisation des diasporas africaines, d’origine et/ou de cœur : #AfricaIsCallingYou. Claude Grunitzky, Fondateur de True Africa, de Trace TV & Président d’Honneur de WD l’a annoncé lors du Forum des Jeunes Entrepreneurs Togolais, à Lomé, Togo.

Pourquoi cet appel à la mobilisation ?

A la suite du baromètre Welcoming Diasporas réalisé en avril 2016 auquel plus de 200 diasporas d’origine ou de cœur, âgées de 25 à 45 ans ont répondu, il a été décidé de créer, l’association Welcoming Diasporas à but non lucratif.

Welcoming Diasporas a pour objet :

  • D’agir pour le développement économique du continent africain en menant des actions de nature à encourager et à favoriser le retour sur leur continent d’Africains des diasporas dans des conditions attractives ;
  • De mobiliser les diasporas africaines ainsi que toutes les personnes physiques et morales intéressées par le projet WD à s’investir pour l’Afrique en y créant et en soutenant l’entrepreneuriat cherchant à concilier performance économique, solidarité́, utilité́ sociale et impact environnemental positif ;
  • D’inciter les diasporas africaines à mettre en commun leurs forces et leurs capacités dans le but de concourir au développement de leurs pays d’origine ;
  • Aider et conseiller à la création et au développement sur le continent africain d’entreprises cherchant à concilier performance économique, solidarité́, utilité́ sociale et impact environnemental positif ;
  • Aider au financement et à l’utilisation productive des envois de fonds pour la création ou le renforcement d’entreprises en Afrique ;
  • De dynamiser les relations entre les compétences des diasporas africaines et leurs pays d’origine grâce au développement d’une plateforme Internet.

Jacques Barou, Anthropologue, Sociologue et Chercheur émérite, qui a analysé les résultats et réalisé les conclusions de ce sondage, déclare :

    “Malgré un sentiment assez flou d’appartenance à une diaspora africaine, les sondés manifestent un intérêt réel et réfléchi pour mener des actions solidaires en Afrique qu’ils voient surtout sous la forme d’initiatives entrepreneuriales reflétant une certaine éthique par rapport aux responsabilités sociales et à l’environnement.

    Méfiants par rapport aux autorités politiques de leur pays, les sondés comptent sur les initiatives de la société civile pour assurer le développement. Il y a un désir d’agir avec un appui collectif car si la bonne volonté et les capacités à créer semblent indéniables, les fragilités sont aussi bien présentes : faibles capacités financières, manque d’expérience etc…

 Il apparaît donc utile de créer un réseau d’appui et de conseils pour aider ceux qui veulent se lancer dans l’aventure et offrir la possibilité de s’adresser à un interlocuteur bien identifiable qui assurerait en permanence ce travail. C’est sans doute la prochaine étape à accomplir pour Welcoming Diasporas.”

Face à ces conclusions encourageantes, l’objectif de cet appel est d’identifier et mettre en lumière les multiples initiatives diasporiques.

Welcoming Diasporas

        Africa Is Calling You

Pour rejoindre l’appel à la mobilisation ?

  1. Signez l’appel à la mobilisation sur welcomingdiasporas.com
    • Retrouvez des exemples d’engagement
    • Inscrivez le vôtre.
  2. Prenez une photo et publiez là avec les hashtags #AfricaIsCallingYou & #Welcoming Diasporas et nommez 5 amis pour le défis Facebook

A propos de Welcoming Diasporas

Welcoming Diasporas vise à mobiliser les diasporas africaines ou de cœur pour investir en Afrique en y créant ou en soutenant l’entrepreneuriat cherchant à concilier performances économiques, solidarité, utilité sociale, et impact environnemental positif. L’objectif global sera d’agir pour le retour des cerveaux en Afrique dans des conditions attractives, riches de leur double connaissance du système occidental et africain.

Pour plus d’informations : www.welcomingdiasporas.com

Résultat du baromètre :http://welcomingdiasporas.com/uploads/8/2/9/8/82980250/sondage.pdf

Contact presse 

contact@welcomingdiasporas.com

France – Eve Yao +33 (0) 6 52 05 61 13

Togo – Sonya Tomegah +228 92 28 14 64

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Tumba veut révolutionner la musique togolaise

La musique Togolaise regorge de talents et de projets innovants. Malgré de tels atouts, elle peine à décoller et à mettre en valeur les artistes. Nous recevons en ce jour le fondateur de Tumba.

Fondateur de Tumba : label de la musique togolaise

Mabooz : fondateur du Label Tumba

Présentez-vous svp
Je me nomme TETTEH ASSIAKOLEY Adjé Maxwell alias Mabooz. Je suis entrepreneur culturel et pour plus de précisions j’évolue dans le domaine de management artistique et promotion des oeuvres musicales. Je viens tout fraîchement de fonder mon label dénommé Tumba à travers lequel j’initie le concept “Tumba d’Or” qui change d’appellation selon chaque pays(Par exemple au Togo, il s’appelle “228 Disque d’Or”).

Décrivez-nous le projet Tumba 
Le concept est né pour permettre d’étendre un marché légal et commun du disque sur tout le continent africain avec pour advisory board, tous les acteurs culturels. Tumba, une catégorie de tambour, représente pour nous les africains, un instrument de musique purement traditionnelle et ancestral. Pour moi, tout particulièrement, Tumba est un parfait symbole pour identifier la musique d’origine africaine, que ce soit datant d’aujourd’hui ou des siècles passés. Appelez mon label Tumba, c’est respecter mes origines. En plus ça sonne bien (rire). À travers ce label, j’aimerais participer et faire participer tous les africains à la promotion de nos cultures qui sont vraiment très riches.

Tumba

Tumba

 

Nous devons laisser des traces, écrire notre histoire, faire de sorte que notre génération future puisse être fière de nous.

Quels sont les avantages qu’offre Tumba aux artistes togolais ?
Tout d’abord je tiens à rappeler que je suis togolais et que j’y ai grandi et fait mes études. Et naturellement, pour arriver à réaliser mon objectif de faire de Tumba une major de musique en Afrique, je me dois de commencer par ma terre natale; les artistes togolais, grâce au projet “228 Disque d’Or “, vont enfin vivre de leur art. Jusqu’alors, aucun artiste ne vit pas vraiment de son métier d’artiste au Togo. Installer un marché du disque pouvant couvrir un territoire de 4 millions de consommateurs potentiels, c’est déjà un bon début pour l’installation d’une industrie de showbiz qui, malheureusement n’existe pas au Togo. Tumba n’a pas que ce projet; ce dernier n’est que le début d’une longue aventure. Le label Tumba n’est là avec rien que des solutions.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées dans la mise en place de Tumba ?
Personne n’y croyait jusqu’au moment où j’en ai parlé à un ami, artiste poids lourd de la musique togolaise avec qui je travaille pour la promotion de ses oeuvres; il s’appelle Olibig. Je peux dire qu’il m’a beaucoup aidé moralement. Ma première difficulté avant tout, c’est le manque de moyens financiers, mais je me suis adapté, d’où le lancement d’un manifeste que plein d’acteurs culturels togolais et d’ailleurs ont signé. Ce manifeste fait de chaque signataire, un membre de l’Advisory Board de la culture africaine.

L’objectif est fixé, si le plan A ne marche pas, il existe encore 25 lettres dans l’alphabet français.

Quelles sont les perspectives en vue ?
Perspectives en vues? En résumé, pour que nos artistes puissent vivre de leurs œuvres, il faudra d’abord penser à l’existence d’une major de musique  propre aux africains, qui connaît notre marché et est capable de s’y adapter vraiment. Aujourd’hui, cela commence au Togo, demain il couvrira 54 pays en Afrique ; un marché de plus de 500 millions de consommateurs potentiels. Le major de musique africaine s’appelle Tumba.

Votre mot de fin
Celui qui produit la musique, celui qui la vend et celui qui la consomme parce qu’il l’aime, sont ceux qui écrivent notre histoire.

Pour suivre Tumba et avoir plus d’informations du promoteur:

Facebook : Tumba

Twitter : @tumbazik

Mail : mabooz228@gmail.com

Ne laissez pas mourir vos entreprises

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, nous recevons Mlle Ndeye LO, ingénieur en statistique qui va nous entretenir sur les avantages pour une entreprise d’avoir un excellent état financier bien présenté.


A l’ère actuelle, l’Afrique réalise que l’entrepreneuriat et l’innovation représentent les principaux catalyseurs du développement économique. En effet, les PME qui constituent près de 90% du tissu économique sénégalais, ont apporté une contribution majeure à la création d’emplois et au développement économique du pays. A ce titre, on ne peut parler du développement des entreprises sans la valorisation de leurs données.

Termes comptables

Crédit image : fr.fotolia.com

L’expérience a montré aujourd’hui, qu’il est de plus en plus difficile pour les entrepreneurs d’obtenir un financement auprès des investisseurs. C’est la raison pour laquelle, beaucoup d’entreprises naissent mais également meurent après quelques années d’existence. Pourquoi ? En effet, les investisseurs ont besoin de connaître l’historique de l’entreprise, ses créateurs, l’évolution du capital social, de savoir si le secteur d’activité est dynamique, en croissance, lié à l’innovation.

Ainsi, la comptabilité présente l’un des outils efficaces pour diagnostiquer l’état de santé de l’entreprise.

L’objectif de cet article est d’attirer l’attention des entrepreneurs sur l’importance et l’avantage de réaliser la comptabilité de leur entreprise, à savoir le bilan et le compte de résultats.

Les Petites et Moyennes Entreprises doivent avoir une évolution cohérente et adaptée à l’environnement des affaires, même si elles ont un chiffre d’affaire assez faible, contrairement aux grandes entreprises et multinationales. Cette requête fait référence à un minimum d’organisation conformément aux normes internationales, afin de renforcer leur crédibilité vis à vis de leurs investisseurs ou actionnaires. Elle est la base de l’analyse de la santé financière et donne une indication sur le développement de l’entreprise.

Comptabilité : fr.123rf.com

Réalisation du bilan

Parmi les documents comptables figurent le Bilan et le compte de Résultat.

Le bilan permet d’analyser la situation financière de l’entreprise. Il traduit le patrimoine de l’entreprise, c’est à dire tout ce qu’elle possède à la date où il est établi. Il mesure donc la richesse de l’entreprise à un instant T donné.

Par-contre, le compte de résultat retrace les différents flux de produits et de charges de l’année comptable écoulée. Ce document explique  comment s’est constitué le résultat annuel (bénéfice ou perte).

En effet, les banques et les organisations internationales évaluent souvent plusieurs caractéristiques des petites entreprises avant de prendre la décision de s’engager financièrement. Ces caractéristiques incluent le montant de fonds propres détenus par la petite entreprise, le caractère de la petite entreprise et/ou de ses propriétaires, la disponibilité de nantissement pour garantir le prêt, la capacité de remboursement des petites entreprises et les conditions (sectorielles et économiques) sous lesquelles opère la petite entreprise. Et tous ces éléments sont obtenus à partir de du compte de Bilan et de Résultat de l’entreprise en question.

Ndeye Lo, fondatrice de Medicus Comptable

Ndeye Lo : ingénieur en statistiques

MEDICUS COMPTABLE, le cabinet qui permet de gérer votre comptabilité dans  la confiance et la simplicité  pour vous rendre plus crédible.

La surveillance comptable et l’établissement annuel des comptes de l’entreprise constituent une extrême importance afin de détecter les leviers d’amélioration de la rentabilité d’une entreprise.

Généralement, les petites entreprises n’ont pas les ressources  (création de postes d’expert-comptable pour le suivi de la comptabilité) ni le temps nécessaire pour réaliser la comptabilité en interne. C’est dans cette optique que cette tâche peut être confiée en sous-traitance à une compétence spécialisée dans ce domaine, qui s’engage à moindre coût, sur la fiabilité de l’externalisation comptable, le respect de confidentialité des données de l’entreprise et du délai imparti. Le cabinet MEDICUS COMPTABLE constitué d’experts en statistique et en finance,  vous propose  des services de comptabilité avec des tableaux de bords mensuels, des services financiers et un accompagnement en termes d’étude de projet, de stratégie et d’organisation pour les entrepreneurs débutants et pour les TPE/PME* en difficulté.

Chers entrepreneurs et chefs des TPE/PME, concentrez-vous sur votre cœur de métier, le cabinet MEDICUS COMPTABLE se charge de votre comptabilité.

Ne laissez pas mourir vos entreprises.


*TPE : Très Petites Entreprises

*PME : Petites et Moyennes Entreprises


Ndeye LO

Dnaylo2010@hotmail.fr

+221 786342285

Ingénieur en statistiques

Expériences en traitement des données statistiques, économiques, études de marché (quantitatif/qualitatif), diagnostic stratégique, comptabilité d’entreprise.

Diapcii, solution pour la structuration du secteur informel et la promotion du secteur formel au Sénégal

En  avril 2015, Abdoulaye Guèye, directeur de cabinet du ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions, affirmait “La plupart des emplois, dans des pays comme le Sénégal, se trouvent dans l’économie informelle qui joue un rôle prédominant au sein de l’économie. La crise mondiale, ajoutée à la recrudescence de la pauvreté, renforce le poids de l’informel en raison des pertes d’emplois, affectant les entreprises formelles”Le secteur informel contribuant à hauteur de 41,6% au Produit intérieur brut (PIB) du Sénégal, les entrepreneurs se doivent de développer des initiatives allant dans le sens de la réduction du chômage.

Présentation de diapcii

Crédit image : diapcii.com

C’est dans cette perspective que la plateforme Diapcii est mise sur pied. Elle encourage l’emploi direct sans intermédiaire dans tous les métiers des services aux particuliers. Plus de 270 métiers dans 14 catégories : des plus traditionnels comme la garde d’enfants ou l’aide aux personnes âgées, aux plus originaux comme le coaching de développement personnel, dresseurs d’animaux ou conseillers immobiliers. Diapcii, c’est également la réunion de plusieurs compétences pour :

  • Faciliter les échanges de proximité;
  • Rendre le quotidien plus simple;
  • Développer l’entrepreneuriat au Sénégal en particulier et en Afrique en général;
  • Encourager l’emploi direct sans intermédiaire;
  • Mettre la qualité en valeur ;
  • Instaurer la confiance;
  • Promouvoir les talents sur leur territoire, et
  • Accompagner les initiatives.

Vous êtes professionnel(le) dans un domaine et vous souhaitez vous faire connaitre et proposer vos services, vous pouvez vous inscrire gratuitement sur Diapcii.com. Vous avez l’opportunité de vous faire accompagner dans la réalisation de services dans des domaines divers, et donc permettre au secteur informel de pouvoir se développer en se familiarisant avec des compétences du secteur formel. Mettre en réseau toutes les compétences quel que soit leur domaine d’activité est le credo de Diapcii.com. Cette initiative de mise en relation professionnelle permet aux entreprises du secteur informel de développer leurs activités, et à celles du secteur formel de promouvoir les leurs. Avec Diapcii, vous avez également la possibilité d’être mis en avant dans les recherches sur la plateforme et de vous faire proposer des compétences pouvant vous accompagner durant douze (12) mois.

Crédit image : diapcii.com

Crédit image : diapcii.com

Startup Lions, un livre au coeur de la révolution startup africaine

Crédit Photo : Startup Brics

Crédit Photo : Startup Brics

Plus qu’un livre qui retrace le projet #TECHAfrique, Startup Lions est une initiative entrepreneuriale qui met en avant les acteurs de l’Afrique numérique.

“Startup Lions est une aventure humaine retraçant les écosystèmes startups et les témoignages de ces entrepreneurs courageux et passionnés qui, en dépit de difficultés parfois colossales, ont décidé de prendre tous les risques pour avoir un impact positif sur leur ville, leur pays, et au final sur l’ensemble de leur continent, grâce au numérique” commente Samir Abdelkarim

Crédit Photo : Startup Lions

Crédit Photo : Startup Lions

Au mois de mai 2014, Samir Abdelkrim partait en immersion au sein des écosystèmes digitaux de 20 pays africains pour y rencontrer les communautés startups et comprendre leurs dynamiques. Il a ainsi passé presque une année et demi à dénicher les meilleures pépites technologiques et les talents de l’Afrique qui innove et qu’il a mis en avant à travers ses articles, ou dans les grandes conférences internationales à laquelle il fût invité à s’exprimer comme Speaker comme durant le grand festival South By South West d’Austin, ainsi que durant le Sommet Global de l’Entrepreneuriat de Marrakech, une conférence qui s’est tenue en 2015 et qui fut initiée par le Président Barack Obama.

Startup Lions, le guide sur la révolution startup africaine

Au sein des incubateurs, hubs technologiques, espaces de coworking et autres FabLabs explorés en Afrique, Samir Abdelkrim s’est entretenu avec des centaines de jeunes entrepreneurs qui incarnent la révolution startup africaine et se battent chaque jour pour apporter des solutions aux difficultés du quotidien, dans tous les domaines : santé, agriculture, finance, transports, etc. Du Rwanda au Sénégal, de la Tunisie à la Côte d’Ivoire en passant par le Bénin, le Kenya ou encore Madagascar.

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En seulement 11 jours de campagne, l’objectif de 106% a déjà été atteint et déjà plus de 180 contributeurs. Il reste environ 18 jours de campagne pour soutenir le projet et dépasser l’objectif de 200% qui permettra notamment de traduire le livre en anglais et de mettre des centaines d’exemplaires à disposition en Afrique pour renforcer les capacités des incubateurs et entrepreneurs africains, en les informant sur les autres écosystèmes startup les entourant.

Vous pouvez précommander le livre  qui fait actuellement l’objet d’une campagne de financement sur KissKissBankBank, et c’est par ici.

 

Dakar Studies, la solution idoine pour vos études au Sénégal

« Pourrais-je trouver un logement avant le début de mes cours ? Je voudrais bien qu’un de mes amis m’héberge le temps de m’en trouver un ».

« J’aurais aimé être sur place et faire ma demande d’inscription par moi-même. J’espère que l’école recevra ma demande en ligne et me recevra à temps, mais je ne sais pas si elle a une cité universitaire ».

Dakar Studies : MFG Consult

Dakar Studies : MFG Consult

Nous avons tous souvenance de ces phrases que nous nous sommes dites lorsque nous avions décidé de quitter notre pays pour des études au Sénégal, ou que des compatriotes et/ou amis nous répétaient lorsqu’ils prirent la ferme décision de continuer leurs études au Sénégal. Les étudiants africains sont les champions de la mobilité, trois fois plus que la moyenne mondiale. Les étudiants gabonais, congolais, camerounais, burkinabé, togolais, ivoiriens, capverdiens etc… sont nombreux à se rendre au Sénégal pour des études.

Michel Beine, professeur d’économie spécialiste des migrations à l’Université de Luxembourg le disait dans un article de Sencampus : « la décision de partir à l’étranger est souvent contrainte, en raison de l’absence de spécialité choisie par l’étudiant ».

Certes, ce n’est point la seule raison qui pousse les étudiants à quitter leur pays puisque le besoin d’avoir une formation de qualité également entre en ligne de compte, mais il n’en demeure pas moins que cette mobilité estudiantine est principalement liée au manque de spécialités académiques.

Cependant, nombreux sont les étudiants qui se retrouvent face aux mêmes problématiques de logement et de préinscription au Sénégal. Et c’est face à ce constat que le Groupe MFG Consult a initié le programme “Dakar Studies“. Pour être honnête avec vous chers lecteurs, j’ai également été confronté à cette difficulté qui était fort complexe pour mon adaptation au milieu sénégalais. Pour par exemple se rendre au Canada pour continuer ses études au 2nd cycle ou au 3rd cycle ou pour y trouver un emploi, il existe des cabinets en Afrique qui se chargent des procédures et démarches en vue de l’installation de l’intéressé, mais pour poursuivre des études à Dakar par exemple, « il faut se débrouiller » ou solliciter l’aide des amis. C’est donc avec un plaisir immense que je découvre MFG Consult qui se veut être « un pont » pour faciliter les études au Sénégal, allant de la préinscription à l’installation des étudiants. Une entreprise mise en place par des étudiants togolais qui ont vécu « le problème » et qui voudraient épargner ces déboires à leurs frères qui aimeraient continuer leurs études au Sénégal également.

Ceci est un exemple du développement et du changement que nous souhaitons en Afrique. Ghandi le disait, « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».

Ceci me pousse à soulever un autre souci. Nonobstant le nombre important d’étudiants togolais diplômés au Sénégal qui rentrent au Togo, il n’y a pas à l’heure actuelle un véritable réseau d’anciens diplômés qui aideraient les jeunes étudiants à développer des projets dans leur pays d’origine. Il y a là un travail à faire, un défi à relever, une cueillette à réaliser au nom du développement que chaque citoyen africain réclame à hue et à dia. Le Groupe compte donc mettre sur pied un système de “parrainage” et de réseautage qui pourra venir en aide aux étudiants arrivants  et les diplomés sortants. J’espère donc que MFG Consult servira également de pont aux étudiants diplômés au Sénégal qui voudraient rentrer dans leur pays afin d’investir ou de s’investir dans un domaine donné.

Pour tout contact : infos@mfg-consult.com

Vous pouvez également découvrir leur nouvelle plateforme web : www.mfg-consult.com

Slogan du Groupe : MFG Consult

Slogan du Groupe : MFG Consult

Le réseautage au coeur du forum des jeunes entrepreneurs de l’Afrique de l’Ouest à Lomé

RJEEA ForumLe Réseau des Jeunes Entrepreneurs pour l’Emergence de l’Afrique (RJEEA) organise la 2ème Edition du Forum des Jeunes Entrepreneurs et Jeunes Chefs d’Entreprises de l’Afrique de l’Ouest du 16 au 18 Juin 2016 à Lomé au Togo. La 1ère édition avait réuni 116 participants venus de 7 pays africains et d’ailleurs en 2015.
Au programme cette année: des communications stimulantes et panels de discussion sur des thèmes évocateurs, des tables rondes/ateliers, des stands d’expositions, des rencontres B2B, des success stories, un dîner de réseautage, une occasion rêvée de partages d’expériences, d’inspiration, de collaboration et développement de partenariat à l’échelle du continent africain et au-delà. Ce forum verra la participation de plusieurs entrepreneurs qui viendront d’horizons différents, dont des entrepreneurs évoluant au Sénégal. Ce sera l’occasion pour tout entrepreneur et chef d’entreprise de découvrir d’autres entrepreneurs et de créer des liens ainsi que des débuts de collaboration. Ce sera également l’occasion pour tout étudiant et porteur de projet à l’étape d’idée de côtoyer des entrepreneurs ayant déjà réussi, de discuter avec eux, de poser des questions et trouver des mentors et coachs.

Nous remarquons une pléiade de forums et de conférences autour des thématiques de l’entrepreneuriat en Afrique, mais les actions concrètes d’accompagnement des porteurs de projet ne sont pas « visibles ». Ce forum du Réseau des Jeunes Entrepreneurs pour l’Emergence de l’Afrique (RJEEA) propose un programme qui permettra des interactions de tous les acteurs et le réseautage, les participants devront en profiter pour développer leurs opportunités d’affaires.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter forumrjeea@gmail.com

Afrique : A quand le numérique au service de l’administration publique?

Avez-vous déjà subi de la part de l’administration publique des frustrations inqualifiables ? Vous êtes-vous déjà présenté (e) à un ministère pour un document ne se retrouvant ni dans les dossiers ni dans les archives ? La lenteur de l’administration publique dans nos pays n’est plus à présenter. Je suis togolais, et je puis vous assurer que l’administration publique au pays des Gnassingbé n’est pas différente de celle du pays de la Teranga.

Les problèmes dans le secteur public en Afrique ont toujours fait l’objet de débats au sein des populations. Cependant, depuis quelques années, le digital n’est plus un luxe dans la société africaine. Rien qu’au Sénégal, le taux de pénétration des services internet est de près 51%. Nous avons au Sénégal, au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Togo, énormément de compétences en développement d’applications. Le Gist de Dakar en est une illustration. Il ne s’agit pas dans ce billet de décrire la connexion internet dans nos pays, mais d’exposer la réticence voire le refus de nos politiques de mettre sur pied un process digital pour faciliter les activités des usagers.

egouvernement

(Crédit Photo : republicoftogo.com)

Quid du e-gouvernement

Au Togo, l’installation du réseau du e-gouvernement avec un prêt de 25 millions de dollars de la China Exim Bank, avait été annoncée depuis Novembre 2010 avec le déplacement du ministre des finances. Ensuite en mars 2015, les travaux ont été annoncés comme avoir été lancés à hauteur de 21,4 millions de dollars. Où sont passés les 4,6 millions de dollars? Suivez mon regard. 

Cina Lawson, ministre togolais des Postes et de l’Economie numérique expliquait :  “Le projet E-Gouvernement permettra à l’administration togolaise d’être plus compétitive, plus fiable, plus proche de l’administré à travers le service en ligne et sera utilisé comme levier pour moderniser cette administration togolaise”. Nous attendons toujours Madame la Ministre, de même que la Banque Mondiale.

Le digital et les politiques en Afrique de l’ouest : une union difficile

Lorsque je fais référence à l’activité des autorités politiques sur les réseaux sociaux, je ne note pas juste des publications officielles, mais également l’interaction avec les internautes qui sont particulièrement des jeunes. Je prends à témoin le #LiveTweet du candidat malheureux aux élections présidentielles au Bénin, Lionel Zinsou. Cela m’amène à poser le problème de la réticence des autorités politiques à émerger dans un milieu qu’elles qualifient de “jeune”. Et justement, leur engagement devra commencer par ces actions tout aussi simples. Pour les politiques, s’imprégner des outils de “jeunes” oblige d’une certaine manière à s’intéresser au peuple d’autant plus qu’au Sénégal et au Togo, près de 60% de la population est jeune. Se livrer à cet exercice de #LiveTweet serait fort intéressant, non seulement pour les politiques qui en profiteront pour faire des bilans, mais également pour les jeunes.

afriqueitnews

(Crédit Photo : afriqueitnews.com)

Rationaliser l’administration publique fera gagner du temps aux citoyens

Les acteurs pouvant aider à rationaliser ce secteur qui me paraît toujours un peu vétuste existe dans la sous-région ouest- africaine. De Gilles Kounou à Florent Youzan et Edith Brou de la Côte d’Ivoire en passant par Jimmy Kumako du Bénin, les acteurs évoluant dans le digital sont présents et peuvent être utiles pour l’intrusion de l’utilisation des tics dans l’administration publique. Certes, le frein pourrait être la connexion internet “approximative” dans certains pays comme le Togo ou le Mali, mais l’invention du togolais Victor Agbégninou devrait être prise au sérieux par les pays de la sous-région. Il faut noter qu’une administration publique plus “prompte” et “efficace” par l’offre de ses services, est un atout pour la formalisation de certaines procédures.

Je ne suis pas un spécialiste du numérique et je ne jure pas que par celui-ci, mais je pense qu’il est un outil utile et non futile.

Si tel est le cas, pourquoi ne pas en faire un outil de développement, une option sur laquelle les politiques pourront miser pour révolutionner l’administration publique? Moins nous passerons du temps dans les formalités administratives, plus nous gagnerons du temps à développer et à poser des actions concrètes dans nos pays. Il faut également souligner que les universités publiques profiteront de cette rationalisation via le numérique.

Parler d’émergence dans nos pays africains sans rationaliser un certain nombre de secteurs relève tout simplement de la bêtise politique.

Au plaisir.

JEADER, au coeur de l’écosystème des femmes au Sénégal

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(Photo Crédit : Edem Gbétoglo)

Le 8 mars 2016, il a été célébré la journée internationale des droits de la femme dans tous les pays. L’association JEADER a tenu à organiser une conférence en l’honneur des femmes en cette année 2016 en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis du Sénégal, comme ce fut le cas en mars 2015 à Dakar. JEADER est un Think Tank, entièrement dédié aux Jeunes Entrepreneurs Africains œuvrant pour le Développement Economique Régional. Plus qu’un cercle de réflexion catégorielle autour des défis et opportunités de la jeunesse africaine, il s’agit surtout de la mise en place d’un cadre propice dans le but de former et d’outiller les futurs leaders de demain, en leur inculquant les bases d’un principe simple: l’entrepreneuriat.

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(Photo Crédit : Edem Gbétoglo)

Ce qu’il faut retenir de la Super Women Leadership Conference (#swlc2016)
Lorsque je me rendais au Super Women Leadership Conference à l’hôtel des Almadies ce 12 mars, je pensais à ces femmes battantes que j’allais y rencontrer, des personnes dont j’avais juste entendu parler et dont j’avais lu les articles. J’avais également hâte de revoir Ndeye Absa Gningue, une femme exceptionnelle qui porte JEADER sur sa tête, que dis-je, sur ses épaules. J’ai par ailleurs eu le privilège d’écouter son Excellence Fatou Sarr Bâ, ancienne ambassadrice et Agent auprès de la CAF et de la FIFA sur les questions de la femme et de la diplomatie, et de réussite dans un monde professionnel qu’est le Sport, dominé par les hommes. Je ne la connaissais point chers lecteurs, je l’ai découverte à travers son histoire, ses leçons de vie, son parcours plus ou moins « sinusoïdal » selon ses propos. J’ai également eu à en savoir plus sur Mme Thiaba Camara Sy, Administratrice Générale de Deloitte Senegal qui nous a sensibilisé sur les tontines, les femmes et le financement, la Directrice Générale des Laboratoires Bioessence, Mame Khary Diène, qui a abordé le sujet de l’importance du respect de sa peau, et d’autres femmes aussi singulières que dynamiques.

Les questions qu’il faut se poser
J’ai pris le temps d’analyser les propos des unes et des autres, et je me suis posé quelques petites questions.

Une femme africaine doit-elle être intellectuellement accomplie pour se faire valoriser dans la société ?

La réponse semble affirmative, puisque la plupart des femmes accomplies que j’ai rencontrées se font respecter par les hommes, parce qu’elles sont à un niveau intellectuel qui force le respect. Celles qui n’ont malheureusement pas eu cette chance sont « plus ou moins respectées ». Pourquoi ? Les hommes sont-ils toujours réticents en Afrique à donner de l’importance à une femme lorsqu’elle n’a pas accompli de grandes études ou n’occupe pas un poste important ? Je pense que ce sont des questions qu’il faudra aborder dans de prochains débats et conférences. Mais j’en ai brièvement parlé dans mon billet précédent traitant de la condition sociale de la femme en Afrique. Cependant, j’admire particulièrement ces hommes qui soutiennent leur femme dans leur choix de vie et de carrière, comme ce fut le cas avec Son Excellence Fatou Sarr Bâ. J’admire ces hommes qui comprennent qu’une femme accomplie et épanouie est une valeur ajoutée pour la famille et une côte complémentaire pour le couple qu’ils forment. J’admire également ces hommes qui comprennent qu’une femme qui n’a pas fait de longues études est à valoriser au même titre qu’une femme qui en a fait, et j’admire particulièrement ceux-là qui respectent les droits des femmes, qui respectent les femmes et l’image qu’elles incarnent.

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(Photo Crédit : Edem Gbétoglo)

Cela serait fort intéressant de regrouper Mme Chasserio, Fondatrice de Unies Vers Elles, Mme Deme, pionnière du Consommer Local, Mme Niang, Vice-Présidente du Groupe des Armateurs de Pêche du Sénégal, et toutes celles précitées, pour un développement social des femmes au Sénégal. Je pense que Mme Camara Sy de Deloitte Senegal serait fort séduite par cette initiative qui permettrait de mettre sur pied un fonds d’investissement pour lutter contre l’excision des femmes dans les zones rurales au Sénégal, le viol des jeunes filles et des moyens pour que celles-ci puissent porter plainte sans crainte aucune et j’en passe. Les luttes sont présentes, réelles et faisables, et je me réjouis de rencontrer des femmes qui se battent pour se sortir de l’eau. Il ne reste qu’à tirer hors de l’eau les autres femmes qui n’ont pas la force nécessaire et les moyens adéquats.

Une citation retenue d’une des Super Women : « l’oiseau qui est sur la branche n’y est pas parce qu’il croit en la solidité de celle-ci, mais parce qu’il croit en la force de ses ailes ».

Salam.

Le 8 mars : qu’en est-il de la condition sociale des femmes en Afrique?

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(Crédit image : http://www.panoramiquecreative.com

Chaque année, nous célébrons la journée internationale des femmes, des réseaux sociaux aux ménages en passant par les politiques. Depuis mai 2010 au Sénégal, la loi instituant la parité absolue Homme-Femme a été votée, mais l’égalité que réclament les femmes est-elle effective. Certes, parité et égalité ne s’équivalent pas, mais la présence effective des femmes à l’Assemblée Nationale a-t-elle réellement un impact sur la condition sociale des femmes sénégalaises et la lutte qu’elles mènent pour une valorisation de leur condition de femme ? N’y a-t-il pas également un combat sur les mentalités à mener ?

Les femmes ne se tromperaient-elles pas de combat?

Je vis au Sénégal depuis près de trois ans, et je dois avouer qu’il y a une différence entre la situation politique des femmes et leur situation sociale. Le combat pouvait être mené sur deux fronts, le politique d’un côté et le social de l’autre. Il est évident que « lutter contre la coutume » sénégalaise en particulier et africaine en général n’est point aisé, aussi bien pour les politiques que pour les femmes. Mais je pense que le fait que celles-ci aient « des voix législatives » n’améliore pas forcément la situation sociale dans une société où la prééminence de l’homme est plus une question de dignité et de pouvoir que de coutume. De l’autre côté, les entreprises et organisations participent à la valorisation de la femme en leur offrant des opportunités sur le plan du numérique et de l’entrepreneuriat, mais ce combat semble plus « professionnel » que « culturel ». Seules ces femmes qui auront atteint un certain niveau pourront saisir ce genre d’opportunités, d’autant que le taux d’alphabétisation des femmes de 15 à 59 ans était de 36% au Sénégal en 2015. Alors oui, le Sénégal a fait des pas non négligeables en comparaison avec les pays de la sous-région ouest-africaine, mais il n’en demeure pas moins que les femmes dans les zones rurales ont besoin de plus de soutien de leurs consœurs de l’hémicycle.

Chers lecteurs, j’aurais aimé vous tenir informés des avancées en la matière dans mon pays le Togo, mais mise à part la loi sur le quota ou la parité en 2012 du code électoral, je dois avouer que l’impact d’une telle décision n’est point effectif. Je suis néanmoins convaincu que des solutions et propositions seront énumérées à l’endroit de la société civile et de la branche togolaise du Réseau des Femmes Africaines Ministres et Parlementaires (REFAMP-Togo) dans les années à venir.

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(Crédit image : http://www.guineennedu21esiecle.wordpress.com)

Mes encouragements à la jeunesse féminine guinéenne avec la Campagne #Guineennedu21esiecle, en espérant bien évidemment que des actions concrètes et idoines accompagnent  l’initiative, afin qu’elle ne demeure point lettre morte. J’espère que dans les mois à venir et pas seulement dans le mois de Mars, des initiatives pareilles se développeront dans d’autres pays africains, aussi bien sur les réseaux sociaux que sur le terrain. J’espère également que les politiques favoriseront l’éclosion de telles initiatives, afin d’améliorer d’une façon plus tangible et significative la situation sociale des femmes de leur pays.

Bonne fête du 8 mars à toutes les femmes.